Aram 1er, un témoin d'espérance, avec Tigrane Yegavian

Monastère de Noravank, dans les montagnes d'Arménie (2001). ©Getty - Raphaël Gaillarde/Gamma-Rapho via Getty Images
Monastère de Noravank, dans les montagnes d'Arménie (2001). ©Getty - Raphaël Gaillarde/Gamma-Rapho via Getty Images
Monastère de Noravank, dans les montagnes d'Arménie (2001). ©Getty - Raphaël Gaillarde/Gamma-Rapho via Getty Images
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Le catholicos de la Grande Maison de Cilicie est la haute figure spirituelle d'une arménité en exil. Un personnage qui s'implique dans son sacerdoce au Liban et publie de nombreux ouvrages pour proposer une réflexion audacieuse sur le christianisme vivant.

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Naissance le 8 mars 1947 à Beyrouth (Liban)

Sa Sainteté Aram Ier est catholicos du Siège de Cilicie de l'Eglise apostolique arménienne (Antélias, Liban). Il a été élu président du Comité central du Conseil oecuménique des Eglisesen 1991. 

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Ordonné prêtre en 1968, Aram Keshishian a été nommé locum tenens du diocèse du Liban en 1978, puis élu primat en 1979. Il a été ordonné évêque en 1980 et élu catholicos en 1995.

Il a fait des études de théologie au séminaire théologique de son Eglise à Antélias au Liban, à l'Ecole de théologie du Proche-Orient (Beyrouth), à l'Université américaine de Beyrouth et à Fordham University (New-York), où il a obtenu un doctorat (Ph.D.) en théologie. Il a choisi de se spécialiser dans les domaines de la philosophie, de la théologie systématique contemporaine et de l'histoire de l'Eglise du Moyen-Orient. Il a également étudié au Centre universitaire d'études oecuméniques du COE à Bossey, en Suisse, et a fait un travail de recherche théologique à l'Université d'Oxford.

"Pendant sa vie terrestre, le Christ a eu un engagement social très important. La vocation de l'Eglise est d'être toujours engagée dans un combat spirituel mais, aujourd'hui comme hier, pour notre Catholissat, cet engagement social reste une priorité absolue" écrit-il. 

Réunion d'Amman en 2013 avec le roi Abdallah de Jordanie, il déclare à l'issue de la réunion : "Nous devons renforcer les fondations de la coexistence entre chrétiens et musulmans", concluant que "les chrétiens appartiennent au Moyen Orient et font partie de son histoire."

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