Cherchant à éviter une débâcle militaire totale, le Premier ministre arménien s’est résolu à accepter un cessez-le-feu synonyme de victoire pour l’Azerbaïdjian. D’abord prise de vitesse dans ce conflit, la Russie se pose désormais en garant de l’accord.
Après avoir laissé la situation évoluer sur le terrain pendant six semaines au Haut-Karabakh, au gré de la supériorité militaire de l’Azerbaïdjan, appuyé par la Turquie, Vladimir Poutine a sifflé la fin des combats lundi 9 novembre en cosignant un accord de cessez-le-feu avec l’Arménie et l’Azerbaïdjan. On ignore si le fait que les forces azerbaïdjanaises aient abattu la veille « par erreur » un hélicoptère russe au-dessus de l’Arménie, avec laquelle Moscou a un accord de coopération militaire, a précipité ce dénouement…