“Les territoires libérés du Haut-Karabakh représentent 25 % [soit 2 à 2,5 milliards de m3 d’eau] des ressources d’eau totales de l’Azerbaïdjan, et cela permettra de développer les régions de Barda, Evlakh et Garanboï”, se réjouit le site russe Sputnik Azerbaïdjan.

Le vice-ministre de l’Écologie azerbaïdjanais, Vougar Karimov, est enthousiaste : “Les rivières, les neuf réservoirs d’eau existants et les infrastructures d’eau à venir permettront de développer l’agriculture.” Le réservoir d’eau de Sogovouchan, repris aux Arméniens en 2020 et alimenté notamment par la rivière Terter (longue de 220 kilomètres), sera réparé “pour pouvoir irriguer 96 200 hectares de terres agricoles”. D’ici à 2024, “le problème d’eau potable sera donc résolu dans la région”.

Début de pénurie d’eau

À l’inverse, le tiers du Haut-Karabakh resté aux mains des Arméniens commence à souffrir de la pénurie d’eau. Après la défaite cuisante des Arméniens en 2020, le Haut-Karabakh a perdu 28 de ses 34 centrales hydrauliques, pour un montant total de 200 millions de dollars. La solution, selon le ministre karabakhi Artak Beglarian, est de “bâtir, d’ici trois ans, de nouveaux réservoirs pour une gestion efficace de la re