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Politique 10/12/2020 04:18

Contre la Turquie, la France veut des sanctions européennes (et ce n'est pas gagné)

Emmanuel Macron n'est pas seul à l'offensive contre Recep Erdogan, mais il incarne une ligne dure qui ne fait pas (encore) l'unanimité auprès de ses homologues.

Par Anthony Berthelier
La France pousse pour des sanctions européennes contre la Turquie (et ce n'est pas gagné) (photo d'illustration prise le 19 janvier 2020)
Tobias SCHWARZ / AFP

POLITIQUE - C’est l’histoire d’une trêve que l’Union européenne avait demandée. Soucieux de la poussée de fièvre entre Ankara et plusieurs capitales du vieux continent, les dirigeants européens avaient exigé de la Turquie, le 1er octobre dernier, qu’elle cesse ses différentes actions provocatrices ou belliqueuses déjà condamnées par le passé.

Mais pour la France, deux mois plus tard, rien n’a changé, tout a continué. Manœuvres militaires en Méditerranée orientale, conflit au Haut-Karabakh, expansionnisme en Libye ou en Syrie... les sujets de tension, plus ou moins récents, sont nombreux entre Recep Tayyip Erdogan et les chefs d’État ou de gouvernement de l’UE.

Un dossier majeur pour les 27 qui se retrouvent ces jeudi 9 et vendredi 10 décembre à Bruxelles pour un nouveau sommet européen au programme copieux. Et ils vont devoir choisir: continuer à agiter des menaces contre Ankara comme depuis octobre (avec un résultat limité), ou passer la vitesse supérieure. Personnellement visé par le président turc à de nombreuses reprises, Emmanuel Macron entend bien pousser pour des sanctions. Mais il va devoir convaincre ses partenaires.

Longtemps agité, le bâton va-t-il taper?

“Deux voies ont été proposées à la Turquie. Celle de la coopération avec un agenda positif, ou la possibilité pour le Conseil européen d’adopter des mesures pertinentes, y compris des sanctions en cas de poursuite des menaces contre les intérêts et la sécurité européenne”, explique l’Élysée, en parlant d’un “constat clair” deux mois plus tard: “ces actions se sont poursuivies. La Turquie n’a pas manifesté un intérêt au dialogue.”

Force est en effet de constater que les tensions ne sont pas, du tout, retombées en Méditerranée à Chypre ou entre Paris et Ankara notamment. Entre autres déclarations polémiques, le chef d’État turc a émis le 4 décembre l’espoir de voir la France “se débarrasser le plus tôt possible” d’Emmanuel Macron, estimant qu’il était un “problème” pour le pays.

Avant cela, Recep Erdogan avait appelé à boycotter les produits français, accusant son homologue français d’“islamophobie” pour avoir défendu le droit de caricaturer le prophète Mahomet. Il l’avait également accusé de mener une “campagne de haine” contre l’islam et mis en cause, fin octobre, son ”état de santé mentale”.

Quelques semaines plus tard, l’heure sera-t-elle pour autant aux sanctions? C’est ce que veut croire Paris. “Il y a une réelle prise de conscience de ce que peut représenter la Turquie comme menace dans notre environnement. La question du principe des sanctions ne fait aucun doute pour nous”, avance la présidence. “Mais elle devra encore être discutée avec les chefs d’État”, prend soin de préciser aussitôt l’Élysée pour faire comprendre que ce n’est pas gagné.

Car certes la France n’est pas seule à l’offensive (d’autres dirigeants européens ont évoqué la possibilité de passer à l’étape supérieure), mais le chef de l’État français incarne une ligne dure face à son homologue turc.

Merkel va-t-elle suivre Macron?

Une position qui n’est pas forcément partagée par tous les dirigeants européens. En témoigne la prudence du président du Conseil européen, Charles Michel. Constatant de nouveaux “actes unilatéraux et une rhétorique hostile” depuis le semblant d’ultimatum, l’ancien Premier ministre belge parlait, le 4 décembre dernier, lors d’une conférence de presse, de dirigeants “prêts à utiliser les moyens dont nous disposons”, sans toutefois utiliser le terme “sanction.”

Et pour cause, plusieurs États membres, dont l’Allemagne, y sont opposés, selon un ministre et plusieurs dirigeants européens qui se sont confiés à l’AFP.

Or l’unanimité est requise au sein de l’Union européenne pour le recours aux sanctions. Et jusqu’à présent, Angela Merkel a bloqué leur adoption dans l’espoir de trouver un accord pour “développer une relation réellement constructive avec la Turquie”. Et elle n’est, semble-t-il, pas la seule.

“Cette décision a certes été défendue par l’Allemagne parce qu’elle était aussi dans son rôle de présidente actuelle de l’UE. Mais ce n’est pas un blocage allemand. L’Espagne et l’Italie n’étaient pas non plus favorables à l’application de sanctions dès à présent”, faisait remarquer le chercheur allemand Günter Seufert à Marianne au début du mois de novembre.

Côté turc, on affiche sa sérénité face à cette éventualité. “Une quelconque décision de sanctions de l’Union européenne n’est pas un grand souci pour la Turquie”, expliquait Recep Erdogan la veille du Conseil européen, juste avant de partir pour une visite officielle à Bakou afin de célébrer “la glorieuse victoire” de l’Azerbaïdjan face à l’Arménie. Comme une nouvelle provocation à l’égard des dirigeants européens qui avaient critiqué, sans trop la nommer, “l’ingérence extérieure” turque dans les combats.

À voir également sur Le HuffPost: Erdogan s’en prend aux “vauriens” de Charlie Hebdo qui l’ont caricaturé

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