Après la défaite dans la guerre contre l’alliance turco-azerbaïdjanaise en 2020 et la perte de 75 % des territoires contrôlés par les Arméniens depuis la précédente guerre du Karabakh (1992-1994), les autorités de la partie du Haut-Karabakh restée aux mains des Arméniens “tentent de soutenir leur économie en stimulant le tourisme”, autrefois “florissant”, rapporte le site Eurasianet.

En 2018, la région a accueilli 23 000 visiteurs étrangers et 42 000 en 2019. “La plupart venant de Russie, des États-Unis et de France, des pays où résident d’importantes communautés de la diaspora arménienne.” En 2020, en raison de la guerre et de la pandémie de Covid-19, le Haut-Karabakh n’a reçu que 2 444 visites, puis seulement 1 447 au premier semestre 2021.

Selon Iana Avanessyan, membre de l’Initiative de développement de l’Artsakh (dénomination arménienne du Haut-Karabakh), “les problèmes sont multiples” : la ville historique de Chouchi, autrefois une destination touristique très prisée, à 11 kilomètres de Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh, a été récupérée par Bakou, ainsi que des monuments historiques arméniens ; les hôtels abritent des personnes déplacées ; les chemins menant vers les monastères