“La Russie a stoppé la guerre dans le Haut-Karabakh”, clame le journal russe Vzgliad, qui constate que Moscou “devient le garant de la sécurité dans la région”. Cette “nouvelle architecture” fait qu’Erevan se retrouve “dans une dépendance militaire totale” vis-à-vis de la Russie, désormais “seule en position d’empêcher l’Azerbaïdjan de récupérer la totalité du territoire du Haut-Karabakh”, analyse le quotidien proche du Kremlin.

Dans la nuit du 9 au 10 novembre, avec la médiation de la Russie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan, en guerre depuis le 27 septembre, se sont accordés pour faire taire les armes dès minuit (heure de Moscou) dans le Haut-Karabakh. Les belligérants conservent les positions conquises avant la signature de l’accord. Ce dernier prévoit en outre le déploiement, pour une durée de cinq ans reconductibles, de 1 960 soldats russes de maintien de la paix.

Une opération qui a débuté aussitôt. Ces soldats ont pris position sur le pourtour du Haut-Karabakh et le long du corridor de Latchin, le cordon ombilical de 5 kilomètres entre la République indépendantiste et l’Arménie. Leur état-major sera basé à Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh. Le cessez-le-feu a permis, insiste Vzgliad, “d’empêcher une catastrophe pour les Arméniens”, dont les forces étaient en nette position de faiblesse face à la machine de guerre déployée par l’Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie.

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