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En Arménie, crise ouverte entre le premier ministre Nikol Pachinian et l’armée

Le premier ministre a dénoncé une « tentative de coup d’Etat », après que l’état-major a réclamé sa démission. La menace d’un putsch semble pourtant écartée.

Par  (Erevan, envoyée spéciale)

Publié le 06 mars 2021 à 09h54, modifié le 07 mars 2021 à 05h06

Temps de Lecture 6 min.

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Des opposants demandent la démission du premier ministre arménien, Nikol Pachinian, à Erevan, le 3 mars.

Des centaines de policiers s’alignent le long des grilles du Parlement arménien. Face à eux, des milliers de manifestants écoutent dans le calme, ce mercredi 3 mars, les discours enflammés des représentants de l’opposition à la tribune, installée au milieu de l’avenue, à Erevan, à côté des tentes où campent désormais les protestataires.

Le lieu des manifestations de l’opposition a changé, mais la revendication reste la même depuis le cessez-le-feu du 9 novembre 2020, qui a scellé la défaite humiliante de l’Arménie face à l’Azerbaïdjan dans la guerre du Haut-Karabakh : le premier ministre, Nikol Pachinian, est un « traître » et doit partir.

« Pachinian est un ennemi. Tous les moyens pour renverser le gouvernement sont légaux ! », lance l’ancien premier ministre, Vazguen Manoukian, que l’opposition voudrait mettre à la tête d’un nouveau gouvernement. Les autorités ouvriront le jour même une enquête pour appels publics à un renversement violent du régime, mais pour l’heure, la foule applaudit. « Nation, armée, victoire ! », scandent les manifestants, le poing brandi vers le ciel.

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